lundi 21 octobre 2013

Un poids lourd de la finance internationale.



Né le 5 mars 1957 à Riyad, Al-Waleed, ainsi qu’il est couramment appelé en anglais, s’est retrouvé à quarante ans, à la tête d’un empire financier, édifié en un temps record de quinze ans, couvrant toute une gamme d’activités économiques. Pour la dixième année consécutive, Walid, s’est placé en tête des fortunes arabes selon le classement annuel de la revue «Forbes », avec une fortune estimée, en 2011, à 19,6 milliards de dollars, au 26 me rang mondial, mais contrairement aux autres princes du pétrole, il a bâti sa fortune par une rigoureuse gestion de ses affaires.

Dans le royaume même, son actif est constitué d’un réseau bancaire saoudien «The United Saudi-Commercial Bank (USCB), la banque commerciale la plus florissante d’Arabie, ainsi qu’un portefeuille immobilier comprenant à Ryad une superficie de 22.500 hectares, et à Djeddah, le prestigieux complexe immobilier du «Kingdom Tower». Via la Kingdom Holding Company, il détient des parts dans de nombreuses multinationales.

Dans la Banque, outre le réseau saoudien, il est actionnaire de la banque d’affaires américaine Citygroup, sa plus belle opération, qu’il contribua à renflouer lors de la grande crise des subprimes bancaires de 2008, en entrant au capital de ce fleuron de la place bancaire américaine. Dans l’hôtellerie: il est propriétaire d’une chaine internationale d’hôtels de luxe «Four Seasons Regent», regroupant 180 hôtels dont l’hôtel George V à Paris, le luxueux Hôtel Plazza de New York et le magasin «Saks Fifth Avenue».

En association avec la famille Reichmann et pour une valeur de 100 millions de dollars de l’époque, le prince a acquis une participation dans le projet «Canary Wharf», le complexe de bureaux londoniens qui représente la plus vaste opération immobilière d’Europe. A ses détracteurs qui jugeaient son association avec la famille Reichmann comme une «contre nature» l’alliance entre un prince wahhabite avec une famille judéo canadienne, le prince a rétorqué, usant de la dérision, qu’il s’agissait d’une alliance en fait entre deux orthodoxes: «Les Reichmann sont des juifs orthodoxes et moi, je suis un musulman orthodoxe. Notre point commun est l‘orthodoxie», a-t-il répondu, retournant l’argument contre ses censeurs.
Al Waleed est un des principaux actionnaires d’Euro Disney SCA, dont il détient 10 % du capital. Il s’est offert pour son 40 me anniversaire, en 1997, 75% de la chaine hôtelière «Princess» en s’appropriant six des huit hôtels, 5 % de la Société des croisières «Norvegian Cruise Line», propriétaire du paquebot de luxe France, rebaptisé depuis Norway.

A l’intention de sa fille, la princesse RIM, il a acquis la firme vestimentaire Donna Karan New York, offrant à son fils, le prince Khaled, une participation de 30 pour cent à la chaine Movenpic, en guise d’initiation aux affaires.

Doté de tous les attributs de l’homme d’affaires international moderne (un Airbus A380 Prestige, un yacht de 171 m pou environ 180 millions de dollars, de multiples résidences secondaires somptueuses), Al Waleed, musulman pratiquant, passe cependant pour être une personnalité plutôt progressiste de son pays comme en témoigne sa décision de financer les frais de formation d’une femme, Hanadi Zakaria al-Hindi, à la navigation aérienne avant de l’embaucher comme pilote et finance le Centre pour la compréhension entre musulmans et chrétiens à l’Université de Georgetown (Etats-Unis), où travaille par exemple Margot Badran, une féministe musulmane. Sa tante Leila El Solh Hamadé, préside au Liban une très importante association caritative très active dans le domaine œcuménique.

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